La responsabilité démocratique est un élément clé du débat sur l'avenir de l'Europe, a déclaré la présidente de la commission Budget et finances de l'Assemblée nationale, Menda Stoyanova, devant les participants à la Conférence interparlementaire à Bruxelles

20.02.2018

La responsabilité démocratique est un élément clé du débat sur l'avenir de l'Europe, a déclaré la présidente de la commission Budget et finances de l'Assemblée nationale, Menda Stoyanova, devant les participants à la Conférence interparlementaire sur la stabilité, la coordination économique et la gouvernance au sein de l'Union européenne.
"Du Mécanisme européen de stabilité (MES) au Fonds monétaire européen (FME) : quel devrait être le rôle des Parlements ?", c'était le thème que les parlementaires ont discuté pendant la deuxième journée de la conférence organisée conjointement par le Parlement européen et l'Assemblée nationale de la République de Bulgarie. La séance était coprésidée par M. Bogusław Liberadzki, vice-président du Parlement européen, et Mme Menda Stoyanova, présidente de la commission Budget et finances de l'Assemblée nationale.
Au cours de sa présidence du Conseil de l'UE, la Bulgarie fera tout son possible pour rendre l'Union plus cohérente, plus forte et plus démocratique, a souligné Menda Stoyanova. Notre pays encouragera l'union économique et monétaire, a-t-elle dit. Promouvoir la transparence, la non-discrimination et le respect des principes du marché unique, ne devrait pas se faire au détriment des États membres n'appartenant pas à la zone euro, a-t-elle précisé.
Le mécanisme européen de stabilité s'est révélé décisif pour contribuer à préserver la stabilité financière de l'UE au cours des années de crise, a dit la présidente de la commission du Budget et des finances. Les nouvelles propositions législatives prévoient sa transformation en une entité juridique unique en vertu de la législation européenne, a déclaré Menda Stoyanova. C'est à nous de décider si le Parlement européen et les parlements nationaux auront le droit de surveiller la gestion économique et financière de l'UE, a-t-elle ajouté.
Le président de la commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen, Roberto Gualtieri, a souligné que le soutien de l'approche proposée ne présuppose aucune nouvelle responsabilité particulière aux parlements ou aux gouvernements. Selon lui, un mécanisme de stabilité renforcé conduira au développement et à l'approfondissement de l'Union économique et monétaire. Il est important de clarifier la base juridique et de reconnaître que c'est un compromis équilibré, a ajouté Roberto Gualtieri.
Le vice-président du Parlement européen, Bogusław Liberadzki, a mentionné lors de la discussion qu'on pourrait s'attendre prochainement à un progrès sensible dans le passage du Mécanisme européen de stabilité (MES) au Fonds monétaire européen (FME). Notre objectif est de renforcer la résilience de l'union économique et monétaire, a-t-il souligné. Nous devons parvenir à la compréhension mutuelle, à la confiance, à la transparence et à l'efficacité si nous voulons construire une Europe meilleure et prospère", a ajouté Bogusław Liberadzki.
Lors de la séance plénière de clôture, les parlementaires des États membres de l'UE discuteront du prochain cadre financier pluriannuel (CFP). Parmi les intervenants figurent les noms du président de la Commission budgétaire (BUDG) du Parlement européen, Jean Arthuis, de la présidente de la commission Budget et finances de l'Assemblée nationale de la République de Bulgarie, Menda Stoyanova, et du commissaire européen au Budget et aux Ressources humaines, Günther H. Oettinger.

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